DISSONANCE– 2022
Exhibited works – Pièces exposées:
- White Shadow, HD video, 10’40”, 2021
- White Shadow, 12 pictures, 2022
- Green Storm, HD video, 15’05”, 2022
- Green Storm, 5 photographs, 2022
- EverGreen, 3 pictures, 2022
DISSONANCE
In DISSONANCE, the title given to this initial exhibition, the artists explore the inseparable link between human activities and environment. The artists propose virtual or ephemeral landscapes punctuated by a discourse that draws attention to the traces, reverberations, and consequences of our actions on the environment. Through an arrangement of films, photographs, silkscreens, and objects, the exhibition immerses the viewer in a speculative scenario that stages a mythical space.
collective_fact’s latest video work, Green Storm (2022), will premiere, along with a selection of photographs related to the film. Green Storm features actors and film crew rehearsing scenes in a nursery in Egypt that is set up as a green screen studio – a device often used in filmmaking to replace or remove specific backgrounds. In the collective-fact’s film, the metaphor of the green screen is a critique of our relationship with nature, a relationship in which we do not immediately see or understand the impact of our actions. The project explores the tension between the economic and social aspects of the greening of Egypt through green screen post- production, allowing any political viewpoint to be projected.
EverGreen (2022) is a series of photographs of computer-generated scenarios depicting a bygone landscape reconstructed from extinct plants and animal fossils. This speculative scenario includes green objects made with a 3D printer, reminiscent of nature and ‘chroma-key’ – the post-production technique used in film to replace elements or make them disappear.
Another video presented in the exhibition, White Shadow (2021) was recently awarded first prize in the Swiss competition at the Videoex Experimental Film & Video Festival in Zurich, as well as first prize at the THIS IS SHORT Festival organised by the European Short Film Network. This film is a dystopia that visualises the challenges of our endless digital production and invites us to reflect on its impact on our environment. Using photogrammetry, a technology that transforms photographs into 3D models, the film is produced from data collected in Internet libraries. Collectif-fact has used this material to depict a dizzying architecture where images invade and transform reality, illustrating an apocalyptic vision of a materialized visual archive now out of control.
Text Wilde Gallery
Dans le cadre de DISSONANCE, titre donné à cette exposition initiale, les artistes explorent le lien indissociable entre les activités humaines et l’environnement. Les artistes proposent ici des paysages virtuels ou éphémères ponctués par un discours qui attire l’attention sur les traces, les réverbérations et les conséquences de nos actions sur l’environnement. À travers un agencement de films, de photographies, de sérigraphies et d’objets, l’exposition plonge le spectateur dans un scénario spéculatif qui met en scène un espace mythique.
La plus récente oeuvre vidéo de collectif_fact, Green Storm (2022), sera à cette occasion présentée en avant-première, ainsi qu’une sélection de photographies inspirées du film. Green Storm nous donne à voir des acteurs et l’équipe de tournage qui répètent des scènes dans le cadre d’une pépinière située en Egypte se présentant comme un studio à écran vert – dispositif souvent utilisé dans le cinéma pour remplacer ou supprimer des arrière-plans spécifiques. Dans le film de collectif-fact, la métaphore de l’écran vert est une critique de notre relation à la nature, relation dans laquelle nous ne voyons ou ne comprenons pas immédiatement l’impact de nos actions. Le projet explore la tension entre les aspects économiques et sociaux de l’écologisation de l’Égypte par le biais d’une post-production sur fond vert, permettant à tout point de vue politique d’être projeté.
EverGreen (2022) est une série de photographies issus de scénarios réalisés par ordinateur représentant un paysage d’autrefois reconstitué à partir de plantes disparues et de fossiles d’animaux. Ce scénario spéculatif inclut des objets verts réalisés avec une imprimante 3D, rappelant la nature et la “chroma-key” – la technique de post-production utilisée au cinéma pour remplacer des éléments ou les faire disparaître.
Autre vidéo présentée dans l’exposition, White Shadow (2021) a récemment été récompensé par le premier prix de la compétition suisse au Videoex Experimental Film & Video Festival de Zurich, ainsi que par le premier prix du Festival THIS IS SHORT organisé par l’European Short Film Network. Ce film est une dystopie qui visualise les enjeux de notre production numérique sans fin et nous invite à une réflexion au sujet de son impact sur notre environnement. Utilisant la photogrammétrie, une technologie permettant de transformer des photographies en modèles 3D, le film est produit à partir de données collectées dans des bibliothèques numériques. Collectif-fact a utilisé ce matériel pour dépeindre une architecture vertigineuse où les images envahissent et transforment la réalité, illustrant une vision apocalyptique d’archives visuelles matérialisées désormais hors de contrôle.
Texte Wilde Gallery