Course of Things

The Course of Things, 2012
HD video, 1080p
9’54”

Sound mixing: Julian Simmons

The video The Course of Things uses the language of films to manoeuvre and influence our interpretation of images and stories. To do so, the artists have recorded on a daily basis the visitors of the London Natural History Museum and turn them into actors. In other words, they have edited the resulting footage in such a matter that it triggers our collective memory about action and crime narrative. Random people seem to be watching and following each other. The museum is transformed into a stage and everyday life into a thriller.
To those images, music and the voice of Alfred Hitchcock are added. The comments come from the TV show ‘Alfred Hitchcock presents’. They are sampled and complied in order to pique our curiosity, give narrative emphasis or to reveal some hidden details. The combination of music, editing, voice-overs and photography leads the viewer into the process of establishing and discovering a story. Playing with the viewer expectation, this video triggers our storytelling skills. The performance of everyday life is often predictable, but at time unexpected, surprising and shocking. This video doesn’t stage everyday life but design its performance. The video questions the boundaries between fiction and reality.

La vidéo The Course of Things attire l’attention sur la manière dont les codes cinématographiques influencent notre perception et notre interprétation du quotidien. Dans cette optique, le collectif_fact a filmé pendant plusieurs jours des touristes et le personnel du Musée d’histoire naturelle de Londres, qui à leur insu, sont devenus les acteurs d’un film à suspense.
Oscillant entre fiction et réalité, cette vidéo joue sur les attentes du spectateur et sa capacité à se raconter des histoires. Des personnes prises au hasard semblent se regarder ou se poursuivre, le musée devient une scène de film. Grâce à leur montage, le collectif_fact manipule ce moment de déséquilibre qui fait basculer le quotidien dans le drame, où l’angoisse succède au calme. La voix d’ Alfred Hitchcock est superposée à ces images. Ces extraits, issus de la série TV «Alfred Hitchcock presents», nous permettent d’observer certains détails, sollicitent notre curiosité et ajoutent des accents narratifs qui nous accompagnent tout au long de cette visite peu commune. À chaque instant le doute s’installe et des indices épars suscitent notre imagination, le musée devient une potentielle scène de crime.
Le collectif_fact, à sa manière de «fictionnaliser» ces scènes, interroge le spectateur sur le pouvoir que possède l’image à suggérer ce qui n’est pas.