Circus

Circus, 2004
SD video installation, 576i
2 projections in an angle
5’23”, loop
Musical composition: Jean-Jacques Duclaux

The Circus video installation comprises two synchronized projectors set up as to form a 90° angle. These two videos deal in a very unusual way with the construction of space. The videos are based on digital photos of a busy square in Geneva that the artists dissembled into layers and subjected to digital animation. The installation shows a constantly moving view of the city, that seems to be disintegrating. Set pieces of urban architecture, logos and passers-by float incalculably and vertiginously towards the viewers. On the basis of the photographic document of a real city, the artists create a three dimensionality that refers indirectly to the virtual 3D worlds of computer games, while at the same time deconstructing the unambiguity and coherence of their spatial order and hyper-realistic graphics. In addition, the work refers to the way in which we appropriate urban structures. The accelerated movement and navigation in the public space results in the non-linear perception of our environment, the associative scanning of distinctive points of reference and landmarks. Accordingly, the customary conception of the city as a homogeneous, clearly structured unified whole, the basis of two-dimensional postcard vistas and the cartographic urban model, gives way to a fragmentary, fleeting, dynamic picture of urban space.

Text by Katrin Mundt for the exhibition’s catalogue ‘So wie die Dinge liegen’, hartware kunst verein + medien_kunst_netz, Dortmund, DE, 2004

 

L’installation vidéo Circus considère la construction de l’espace d’une manière particulière. Des photographies digitales d’une place animée de Genève sont à la base de ce projet vidéo. Ces images ont été séparées en couches successives et animées. L’installation montre une vue de la ville en mouvement constant qui semble se désintégrer. Morceaux d’architecture urbaine, logos, passants, flottent incalculablement et vertigineusement vers le spectateur. À partir de photographies documentaires d’une véritable ville, les artistes créent une troisième dimension qui se réfère indirectement au monde virtuel 3D des ordinateurs, en même temps qu’elle déconstruit l’inambiguïté et la cohérence spatiale. De plus, le projet du collectif_fact se réfère à la manière dont on s’approprie les structures d’un espace urbain. Le mouvement accéléré et la navigation dans l’espace public est le résultat d’une perception non-linéaire de notre environnement, d’une vision qui associe et scrute certains petits détails ou points de repère. En conséquence, la conception quotidienne de la ville homogène, clairement structurée et unifiée donne ici une impression fragmentaire et dynamique de l’espace urbain.

Texte de Katrin Mundt pour le catalogue de l’exposition «So wie die Dinge liegen», hartware kunst verein + medien_kunst_netz, Dortmund, DE, 2004