White Shadow

White Shadow

HD video, 10’40”, 2021

Imagine that one day all your photographs suddenly turn into the objects they represent and fill the world around you. Piles of selfies, cats, and meals scattered everywhere.
Every day, we produce images, text messages and other data that we sort on servers and Clouds. But what happens to this digital production?
The film “White Shadow” was made using found 3D scans and sounds all downloaded from Internet libraries. Portraits, food, cars, and all sorts of junk, that fill servers here depict a vertiginous architecture. An accumulation, now so devastating, that it creates new uncontrollable borders and isolated people. The film is a speculative fiction that attends to visualises endless digital production and makes it almost tangible.
Along with the images, text messages evoke a new society living with limitations and suffering from media saturation, sensory overload, and crushing ecological impact. A world where images have taken over, invading, and transforming space. They become the only reality that is still visible, as the whole world is turning inwards.
There is a relatable metaphor inside its narration that invites us to consider our responsibility with our daily digital production and its impact on our real surroundings. The silent texts give birth to a voice that speaks from deep inside its screen and subtly calls for action.

Imaginez qu’un jour, toutes vos photographies se transforment soudainement en les objets qu’elles représentent et envahissent le monde autour de vous. Des tas de selfies, de chats et de repas éparpillés partout.
Chaque jour, nous produisons des images, des messages et des données que nous gardons sur des serveurs et des Clouds. Mais que devient cette production numérique ?
“White Shadow” a été réalisé en utilisant des scans 3D et des sons téléchargés depuis Internet. Des piles de selfies, de chats et de repas sont éparpillées partout. La vidéo dépeint une architecture vertigineuse, si dévastatrice qu’elle a créé des frontières et isolé les gens. Les messages évoquent une nouvelle société souffrant de la saturation médiatique, de la surcharge sensorielle et d’un impact écologique écrasant. Un monde où les images ont pris le dessus, envahissant et transformant l’espace.
Parallèlement aux images, les textes évoquent une nouvelle société souffrant de saturation médiatique, de surcharge sensorielle et d’un impact écologique écrasant. Un monde où les images ont pris le dessus, envahissant et transformant l’espace. Elles deviennent la seule réalité encore visible, alors que le monde entier se replie sur lui-même. Cette narration contient une métaphore qui nous invite à réfléchir à notre responsabilité face à notre production numérique quotidienne et à notre impact sur l’environnement. Les messages silencieux donnent naissance à une voix qui parle du fond de l’écran et appelle subtilement à l’action.