True, False and Slightly Better – 2015

For their residency project, collectif_fact have invited Magee to work with them on a collaborative exhibition at the gallery. The three artists previously shared a studio and have remained in constant discussion about their collective interest in using ordinary objects, actions or behaviours to destabilise perceptions of reality. Evidence of repetitive non-events, or trivial facets associated with the mundane can be traced through both practices. collectif_fact use the language of film-making to manoeuvre and influence their interpretation of everyday images. The artists’ video works often feature collages of ordinary recognisable images edited to examine particular film tropes, mechanisms of storytelling and the grammar of suspense. Rather than stage real-life events, the artists choose to record the overlooked, or possibly unseen, performative rituals of lived experiences To make his works, Magee initiates carefully considered processes such that the output becomes a record of an action. Through these endeavours, he purposefully distorts objects and their intended uses, highlighting the shift in values that occurs as common object becomes work of art. In doing so he aims to question ideas of labour, agency and locus of control in the everyday. During the four week residency, the artists will focus on these themes as well as ways of working collaboratively. They will consider how different approaches to making might influence one another’s output; allow for the melding of individual works or the existence of concurrent narrative journeys in the exhibition space. In this context, everyday life will be thought about not simply as the label given to a reality available for scrutiny, but also as an open umbrella term covering a myriad hidden human details and experiences.

Text Coleman Project Space

Pour leur projet de résidence, collectif_fact a invité Magee à travailler avec eux sur une exposition collaborative à la galerie. Les trois artistes partageaient auparavant un studio et sont restés en discussion constante sur leur intérêt collectif à utiliser des objets, des actions ou des comportements ordinaires pour déstabiliser les perceptions de la réalité. L’évidence de non-événements répétitifs ou de facettes triviales associées au banal peut être tracée dans les deux pratiques. collectif_fact utilise le langage cinématographique pour manœuvrer et influencer son interprétation des images quotidiennes. Les œuvres vidéo des artistes présentent souvent des collages d’images ordinaires et reconnaissables montées pour examiner des tropes cinématographiques particuliers, des mécanismes de narration et la grammaire du suspense. Plutôt que de mettre en scène des événements de la vie réelle, les artistes choisissent d’enregistrer les rituels performatifs négligés, voire invisibles, des expériences vécues. Par ces efforts, il déforme délibérément les objets et leurs utilisations prévues, soulignant le changement de valeurs qui se produit lorsque l’objet commun devient une œuvre d’art. Ce faisant, il cherche à remettre en question les idées de travail, d’agence et de lieu de contrôle dans le quotidien. Au cours de cette résidence de quatre semaines, les artistes se concentreront sur ces thèmes ainsi que sur les moyens de travailler en collaboration. Ils examineront comment différentes approches de la création pourraient influencer le résultat de l’autre, permettre la fusion d’œuvres individuelles ou l’existence de parcours narratifs simultanés dans l’espace d’exposition. Dans ce contexte, la vie quotidienne sera considérée non seulement comme l’étiquette donnée à une réalité disponible pour l’examen, mais aussi comme un terme générique ouvert couvrant une myriade de détails et d’expériences humaines cachées.

Texte Coleman Project Space